Illustration de l'arthrose du genou, appelée gonarthrose, indiquant l'atteinte dégénérative de l'articulation.
Radiographie montrant les signes de gonarthrose avec réduction du cartilage du genou, utile pour évaluer la gravité de l'arthrose.

L'arthrose du genou (gonarthrose)

L'arthrose du genou, aussi désignée sous le terme de "gonarthrose", est une affection dégénérative de l'articulation du genou. Cette pathologie engendre une réduction graduelle du cartilage, élément essentiel pour assurer un mouvement fluide et sans douleur du genou.

Épidémiologie et facteurs de risque : la gonarthrose est plus courante chez les femmes, bien que tout le monde soit susceptible de la développer. Sa fréquence augmente notoirement avec l'âge. Plusieurs éléments peuvent accroître le risque de survenue de cette affection. En plus des prédispositions génétiques, les traumatismes antérieurs au niveau du genou peuvent constituer un facteur déclenchant ou aggravant de cette maladie.

Symptômes caractéristiques : la gonarthrose se manifeste principalement par des symptômes spécifiques : 
  • Douleur : une douleur persistante ou récurrente, souvent aggravée par l'activité physique.
  • Perte de mobilité : une restriction des amplitudes de mouvement du genou.
  • Raideur : une sensation de rigidité après une période d'inactivité, comme au réveil.
  • Gonflement : une inflammation visible et palpable du genou, qui peut également être chaud au toucher. 
Diagnostic : le diagnostic repose principalement sur un examen clinique minutieux, au cours duquel le médecin évalue la mobilité, la force, et la présence d'éventuels signes inflammatoires du genou. Pour confirmer le diagnostic et déterminer le degré de gravité de la pathologie, des examens radiologiques, tels que les radiographies ou l'IRM, sont souvent requis.

Approches thérapeutiques : le traitement de la gonarthrose se décline en deux grandes catégories : 
  • Traitements conservateurs : ces traitements visent à préserver l'articulation, soulager la douleur et améliorer la mobilité. Ils peuvent comprendre la physiothérapie, la prise de médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires, et le port d'orthèses. Des infiltrations peuvent parfois faire également partie de ces traitements.
  • Traitements chirurgicaux : ils sont envisagés lorsque la gonarthrose est à un stade avancé ou lorsque les traitements conservateurs s'avèrent inefficaces. Le type d'intervention chirurgicale dépend de l'état de l'articulation et des besoins spécifiques du patient. 
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